|
Pour les fêtes, ou pour toujours, offrez la Trilogie : l'effondrement du temps ! |
|

Communiqué de presse :
Du temps des hommes, la publication de la trilogie l’effondrement du temps aux éditions du Grand Souffle fut partout accueillie avec surprise, passion et enthousiasme. Personne n’en parla, mais tout le monde la dévora, en secret, comme le sacrilège le plus jouissif jamais osé. En effet il n’y était question que de pénétration, mais d’un type inconnu, pour pythons bandants et vipères à vulves à bout de souffre. Les flammes de l’impansable dépouillèrent les momies humaines de leurs totems, de leurs banderoles, de leur bordel. Personne n’y comprit rien mais, dès qu’ils s’exposèrent à l’onde de choc de cette bombe maquillée en livre, de nombreux asphyxiés en peau d’hommes purent enfin se détendre en réalisant qu’ils étaient tous déjà morts depuis longtemps, depuis toujours en fait, n’ayant jamais vraiment eu lieu, (une évidence douloureuse mais ô combien libératrice que le quotidien de leur existence invraisemblable n’avait d’ailleurs jamais cessé de leur rappeler). Ils réalisèrent soudain que ce qu’ils appelaient leur « vie », avec son cortège de frustrations constantes, et si vainement refoulées, n’avait jamais été qu’un tremplin évanescent fait d’une matière entièrement fantasmée, et après quelques millions de goulées de cet air venu de l’impansable, tout fut en fête oublié des châteaux fous de mémoire d’hommes ! Exit tous les livres et les enseignes religieuses de la tour de Ba(r)bel ! Exit la science et ses bobards pour l’assurance technique d’un cauchemar toujours plus climatisé. Ni foi ni raison : exit Homo suicidus ! Il n’y eut qu’une mise à nu, incroyable, inconcevable, l’immensité incalculable de la souffrance humaine ne fut qu’un processus de dépossession de toutes nos croyances sur le mystère sans nom d’être là. Autre chose, depuis le commencement, vivait nos vies, tout autre que notre pensée. Nous étions vécus, soufflés depuis autre chose que ce que toutes nos sciences et nos mythologies millénaires avaient pu imaginer. Notre douleur même d’être au monde n’était pas nôtre, mais la blessure même de l’imp(a)nsable, irrépressible, immaîtrisable, suintant sa mise-à-mour par tous les pores de la Terre. Eh oui ! C’est comme ça que cela arriva : personne n’y comprit rien, mais de gloussements en hurlements, l’énormité des cascades de rire qui s’ouvrit alors aux gorges déployées, aux désemparés subitement délivrés du cadavre de leurs histoires, de leurs mensonges de malheurs, de leurs délires de crise mondiale, de leur orgie de faux et usages de faux, exorbita les yeux, les mains, les cœurs et les signes, tout commença à se fissurer des faux murs de craintes et tremblements du cirque de la volition humaine, comme de l’illusoire tragédie de se prendre pour un phallus ou un vagin.
Il est vrai qu’au début de leur lecture assoiffée de l’effondrement du temps, beaucoup d’entre moi-tous, - moi-tous Œdipe, le grand camé du foutre à souffre -, nous eûmes bien du mal à quitter l’amer paradis de notre enfer érotique, psychologique, économique, politique, écologique, physiologique, hic hic, car c’était, cela avait été si inavouablement bon de se traiter indéfiniment comme de la merde, si délicieusement fort de se mentir, de se rater de toutes les façons, de s’endetter à mort tous pays confondus, de se meurtrir et de s’entre-torturer du matin au soir pour croire sentir quelque chose plutôt que rien, cela avait surtout été si orgasmique de tout laisser détruire de notre planète sans rien faire ni rien dire, comme si de rien n’était, et pendant si longtemps, - eyes wide shut shut shut les cocos ! -, qu’on pesa quelque temps encore le cul et la foudre dans les poubelles du temps des hommes, dans le fond crapuleux du trou fait homme. Mais il n’y eut rien à faire : avec l’impansable on s’aérait tellement l’apogée qu’on mourut de rire par milliers, de jour en jour, année après année, on mourait de rire tout le temps du temps des hommes, et la liqueur d’inconnu qui s’ouvrait d’extase dans les circuits traumatiques des parlotteurs aux vaines pleurniches finit par démontrer à tous les menteurs humains que la puissance de joie illimitée était décidément plus aimable et baisable que les queues et les cons de mirages parlants toujours si trépidants de violence assassine. C’est pourquoi la Trilogie de l’effondrement du temps s’acheta partout. On se l’arrachait même dans certains sex-shops de campagne pour apprendre une fois pour toutes à ne plus lire, à ne plus mentir de se croire nés pour jouir de souffrir sans fin avant que de pourrir et succomber, pour rien, pour rire, et c’est ainsi qu’associé à cette tornade le DVD Un jour est égal à tous les jours défia littéralement toutes les chroniques de la haine ordinaire. Il ne vous resta plus qu’à.
Pour commander : http://www.legrandsouffle.com/site-edition/livres/nouveautes
|
|
|
|
|