L'impansable
Après la publication de l'effondrement du temps (pénétration I), l'imp(a)nsable ouvre à quelques pionniers un laboratoire permanent des écritures dés-emparées.
Un jour, ne plus se reconnaître dans aucune contrée du langage. Respirer, crier, créer ? quoi ? comment ? où ?
Mur, mutation, franchissement des barrières du son, de l'image par le souffle. Écriture du contact, accélération des températures du cri, l'aventure d'une autre rigueur.
La vie, c'est la vitesse du vide.

Le son de la mer
C'est mon premier roman. Une vie étrange l'a écrit. En revenant d'un coma. Ce fut ma façon de retrouver l'histoire des hommes. Là-bas, j'ai perdu l'espace humain. Ensuite, j'ai vu autrement.
Des polars fascinants, déroutants, qui ne vous lâchent pas, il y en a. Il y en a qui sont faits comme des labyrinthes, des poupées russes, des échangeurs d'autoroutes, des architectures à tiroirs, qui sont écrits au burin ou au vitriol, qui donnent de nos sociétés des angles et des crevasses qu'on ne trouve pas ailleurs. Mais ici, il s'agit de voir. Voir le meurtre sous toutes ses formes, tel qu'il constitue et torture notre condition : tuer et être tué. À travers une histoire, un crime extraordinaire, mystérieux, le son de la mer dévoile l'abîme d'être humain. C'est une pénétration et une opération dans la trame mentale de l'humanité. Cette action directe du regard, éclairante, en fait un "roman jaune" au lieu du roman noir. D'où, aussi, la présence d'un roman sans histoire à l'intérieur du roman, comme une mise en lumière du fond vertigineux de l'intrigue, où ne reste plus que l'écriture d'un contact avec l'innommable.
Une autre façon de jouer le roman, non pour l'évasion mais pour une vision de la souffrance. Le son de la mer, en déployant ses vagues, sort ainsi du champ de la littérature.
Titre : Le son de la mer
Auteur : Andrea Guillaume
Format : 14 x 22
262 pages
ISBN : 978-2-916492-66-7
Prix : 13 euros

Torture Là-
Ce n'est pas un livre.C’est un essai solitaire sans autre lieu que la délivrance des mots.
Le train où je me trouvais ne s’arrêta plus nulle part, sauf, à intervalles réguliers, pour un temps indéterminé, nulle part, et personne ne savait pourquoi. Une voix automatique répétait seulement de ne pas tenter d’ouvrir les portes, qui restaient automatiquement fermées. Puis le train repartait à une cadence uniforme dans les couloirs de paysages au fond des cerveaux. Personne ne parlait plus depuis longtemps, comme si parler n’avait plus cours et plus de raison d’être. J’avais l’impression de descendre avec une quantité de monde dans un trou obscur, une tombe de la terre...
Titre : Torture Là-
Auteur : (nathanaël flamant)
Format : 15 x 21
124 pages
ISBN : 978-2-916492-65-0
Prix : 9 euros

DUEL
Nathanaël Flamant
Je m’appelle Alison. Il ne m’est pas possible de donner le détail d’une identité. Disons que les circonstances de ma vie sont celles du désastre, et qu’aujourd’hui ce désastre est peut-être moins le mien que le vôtre. Et qu’il est pour vous sans solution.
La planète Terre a peu à voir avec ce que vous croyez être votre vie. Très peu. Juste la brume de votre croyance, qu’on ne peut pas exclure du mouvement des étoiles, encore que les étoiles fassent également partie de votre imagination. Comme toute votre science, vraiment un rêve.
Je commence ainsi, abstraitement sans doute, pour dire qu’il n’est peut-être pas possible de parler à votre espèce, parce qu’il n’y a pas de frontière entre le rêve et le désastre. J’ajoute que je ne suis pas un extra-terrestre, ni une image qui vous dirait quelque chose. Je m’appelle Alison.
Un acte inqualifiable
Vous oublierez tout ce que vous avez lu
Raf Blitz
Ce livre est un visage
Facebook
Auteur : Nathanaël Flamant
Format : 14 x 21
188 pages
ISBN : 978-2-916492-57-5
Prix : 14 euros

POUR CEUX QUI SOUFFRENT (n°1)
La revue du collectif l'imp(a)nsable
Le pdf gratuit du 1er numéro et sa version audio intégrale sont disponibles en cliquant ici :
https://www.impansable.com/revue/

Il existe dès à présent, un peu partout sur la planète, des
exemples de solutions pratiques et techniques alternatives dans
tous les domaines touchant à nos conditions de vie. Elles ont le
mérite de nous montrer que tout pourrait être autrement dans
l’organisation de nos sociétés. Mais dès lors qu’il s’agit de les
mettre concrètement en oeuvre à vaste échelle, l’espoir d’en finir
avec la crise mondiale est si fort qu’il nous ferme les yeux sur
l’agent de sabotage criminel présent dans notre subconscient.
C’est ainsi que n’est jamais vraiment touchée ni consciemment
pénétrée en nous la cause réelle qui a fomenté l’ampleur du chaos
actuel. C’est pourquoi je ne vois pas d’autre issue au génocide que
nous continuons à nous fabriquer que, d’abord et avant tout autre
chose, cette vision nue et libératrice, défaite de tout espoir dans le
mythe humain.
Au bout du compte, au bord du gouffre, pourquoi résister encore
à la défaite intégralement visible du pouvoir humain ? Pourquoi,
alors que tout nous mon(s)tre que notre enfer planétaire vient en
nous d’une profondeur de cruauté qui continuera à dépasser de
loin tout ce que nous avons été capables d’imaginer ?
Nous ne parviendrons pas à résoudre nos innombrables problèmes
tant que nous ne verrons pas ni n’éprouverons directement, sans
distance de savoir ou de croyance, la folie suicidaire qui signe la
résultante globale des actions de notre espèce.

LE TROU
Aurélien Réal
Scénario pour un théâtre cinématographique
La mise en scène des figures est le pré-texte du non-texte qui orchestre la scène du monde en faux pour l’effondrer dans le trou, la fosse de lumière fauve déchiquetant les pages et les films de la mémoire de nos sens…
Car le trou, tôt ou tard, toujours maintenant, compromet la mise en représentation dans l’espace destructeur de la mise en scène, déchirure à tout jamais de ce qui n’est pas…
Vous avez un blanc. Un trouble de mémoire laissant place à l’absence de tout propos…
Vous aurez tout perdu de ce qui n’est en la possession d’aucun. Le langage ne reviendra pas. Les images ne sont pas. Il n’y a rien à entendre
ou à percevoir. Circule alors le mouvant au creux de l’immobile. L’aboli de tout texte de toute représentation laisse circuler jusqu’à la perte de toute circulation. Rien de pensant ne peut penser l’impansable. Vous voici sans voix sans chemin…
Auteur : aurélien réal
Format : 15 x 21
154 pages
ISBN : 978-2-916492-53-7
Prix : 12,80 euros

OEDIPE TYRAN de Sophocle
traduction de Hölderlin
collection l'imp(a)nsable
Cette pièce figure en fragments successifs dans L’effondrement du temps, publié aux Éditions Le Grand Souffle par le collectif de L’imp(a)nsable. On aurait pu l’y retrouver comme, après un naufrage, les fragments épars d’une des œuvres de l’humanité qui traduisit le mieux l’épreuve tragique de notre espèce disparue.
Elle est ici restituée dans son intégralité pour en permettre la lisibilité d’ensemble, suivie d’un geste méditatif nouveau sur la tragédie humaine, intitulé : Monstration, Œdipe le sauveur meurtrier des autres et de soi malgré lui.
Traduire Œdipe, tel que vibre cette tragédie dans l’entente de Hölderlin, s’imposa comme l’accès le plus tendu à l’énigme tragique de notre condition humaine. Tragique, notre condition l’est parce qu’elle est celle de l’écart entre les deux extrémités de la pensée : humain/divin (ou : mortel/immortel).
J’ai constamment veillé à ce que cette traduction soit pour le théâtre, mais en restant au plus proche de la phrase hölderlinienne, dans sa diction insolite. On lira donc, en français aussi, une langue étrange.
Cette dissonance correspond à l’esprit d’Œdipe et à la façon, précisément décisive, dont Hölderlin garda dans sa langue la faille d’un monde, qu’il médita dans ses propres poèmes comme « le retrait du divin ».
Mais elle doit demeurer aussi, aujourd’hui, au sein d’un autre déplacement du regard, parce que cette faille même, dont l’impact dans la pensée n’est peut-être plus ni reconnaissable ni mesurable, menace toujours plus profondément l’édifice du savoir humain.
Œdipe serait alors, non plus seulement la figure qui mon(s)tre à l’Homme sa tragédie, mais indique, dans l’aporie directement vue et éprouvée de cette tragédie, la faillite de la pensée elle-même…
« Mais où est le péril, croît aussi ce qui sauve » (Hölderlin, Patmos).
(nathanaël flamant) est membre du laboratoire de l'imp(a)nsable. Au Grand Souffle, il a déjà publié L'autre obscénité. Il est également co-auteur de la trilogie l'effondrement du temps publiée en 2006 et 2014.
Auteur : Sophocle/ Hölderlin
Traduction et Monstration (Nathanaël Flamant)
Format : 19 x 14 cm
168 pages
ISBN : 978-2-916492-52-0
Prix : 12,80 euros

L'effondrement du temps La Trilogie
La Trilogie
l'imp(a)nsable
La Trilogie complète + offert le DVD "Un jour est égal à tous les jours" d'Aurélien Réal
Communiqué de presse :
Du temps des hommes, la publication de la trilogie l’effondrement du temps aux éditions du Grand Souffle fut partout accueillie avec surprise, passion et enthousiasme. Personne n’en parla, mais tout le monde la dévora, en secret, comme le sacrilège le plus jouissif jamais osé. En effet il n’y était question que de pénétration, mais d’un type inconnu, pour pythons bandants et vipères à vulves à bout de souffre. Les flammes de l’impansable dépouillèrent les momies humaines de leurs totems, de leurs banderoles, de leur bordel. Personne n’y comprit rien mais, dès qu’ils s’exposèrent à l’onde de choc de cette bombe maquillée en livre, de nombreux asphyxiés en peau d’hommes purent enfin se détendre en réalisant qu’ils étaient tous déjà morts depuis longtemps, depuis toujours en fait, n’ayant jamais vraiment eu lieu, (une évidence douloureuse mais ô combien libératrice que le quotidien de leur existence invraisemblable n’avait d’ailleurs jamais cessé de leur rappeler). Ils réalisèrent soudain que ce qu’ils appelaient leur « vie », avec son cortège de frustrations constantes, et si vainement refoulées, n’avait jamais été qu’un tremplin évanescent fait d’une matière entièrement fantasmée, et après quelques millions de goulées de cet air venu de l’impansable, tout fut en fête oublié des châteaux fous de mémoire d’hommes ! Exit tous les livres et les enseignes religieuses de la tour de Ba(r)bel ! Exit la science et ses bobards pour l’assurance technique d’un cauchemar toujours plus climatisé. Ni foi ni raison : exit Homo suicidus ! Il n’y eut qu’une mise à nu, incroyable, inconcevable, l’immensité incalculable de la souffrance humaine ne fut qu’un processus de dépossession de toutes nos croyances sur le mystère sans nom d’être là. Autre chose, depuis le commencement, vivait nos vies, tout autre que notre pensée. Nous étions vécus, soufflés depuis autre chose que ce que toutes nos sciences et nos mythologies millénaires avaient pu imaginer. Notre douleur même d’être au monde n’était pas nôtre, mais la blessure même de l’imp(a)nsable, irrépressible, immaîtrisable, suintant sa mise-à-mour par tous les pores de la Terre. Eh oui ! C’est comme ça que cela arriva : personne n’y comprit rien, mais de gloussements en hurlements, l’énormité des cascades de rire qui s’ouvrit alors aux gorges déployées, aux désemparés subitement délivrés du cadavre de leurs histoires, de leurs mensonges de malheurs, de leurs délires de crise mondiale, de leur orgie de faux et usages de faux, exorbita les yeux, les mains, les cœurs et les signes, tout commença à se fissurer des faux murs de craintes et tremblements du cirque de la volition humaine, comme de l’illusoire tragédie de se prendre pour un phallus ou un vagin.
Il est vrai qu’au début de leur lecture assoiffée de l’effondrement du temps, beaucoup d’entre moi-tous, - moi-tous Œdipe, le grand camé du foutre à souffre -, nous eûmes bien du mal à quitter l’amer paradis de notre enfer érotique, psychologique, économique, politique, écologique, physiologique, hic hic, car c’était, cela avait été si inavouablement bon de se traiter indéfiniment comme de la merde, si délicieusement fort de se mentir, de se rater de toutes les façons, de s’endetter à mort tous pays confondus, de se meurtrir et de s’entre-torturer du matin au soir pour croire sentir quelque chose plutôt que rien, cela avait surtout été si orgasmique de tout laisser détruire de notre planète sans rien faire ni rien dire, comme si de rien n’était, et pendant si longtemps, - eyes wide shut shut shut les cocos ! -, qu’on pesa quelque temps encore le cul et la foudre dans les poubelles du temps des hommes, dans le fond crapuleux du trou fait homme. Mais il n’y eut rien à faire : avec l’impansable on s’aérait tellement l’apogée qu’on mourut de rire par milliers, de jour en jour, année après année, on mourait de rire tout le temps du temps des hommes, et la liqueur d’inconnu qui s’ouvrait d’extase dans les circuits traumatiques des parlotteurs aux vaines pleurniches finit par démontrer à tous les menteurs humains que la puissance de joie illimitée était décidément plus aimable et baisable que les queues et les cons de mirages parlants toujours si trépidants de violence assassine. C’est pourquoi la Trilogie de l’effondrement du temps s’acheta partout. On se l’arrachait même dans certains sex-shops de campagne pour apprendre une fois pour toutes à ne plus lire, à ne plus mentir de se croire nés pour jouir de souffrir sans fin avant que de pourrir et succomber, pour rien, pour rire, et c’est ainsi qu’associé à cette tornade le DVD Un jour est égal à tous les jours défia littéralement toutes les chroniques de la haine ordinaire. Il ne vous resta plus qu’à.
pénétration I
Quand bien même l'aurais-tu pressenti dans la nuit de ta vie, tu n'aurais pas imaginé un instant que la fulgurante accélération des événements du monde n'emportait pas tes souffles vers une nouvelle époque de l'histoire, mais vers une mutation inouïe pulvérisant tes millénaires de certitudes fossiles. Car cette chose était folle, totalement inconcevable : ce fut, ce sera, et c'est l'effondrement du temps.
Et pourtant, venu du plus profond, tu étais cet enfant asphyxié dans le labyrinthe de la tragédie de la Terre, et tu cherchais, sans savoir, à respirer un nouvel air dans la conscience cardiaque des fissures de l'espèce.
Là, au centre du CRI, le virage t'avait pris comme un homme prend sa flamme, ce fut l'alerte du pas, le franchissement du mur, ceci, déjà, n'était plus un livre. Tu tenais, tu tiens entre tes mains les premières images, les premiers mots du processus : l'impensable Odyssée de la traversée du temps ...
L'imp(a)nsable est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du cinéma de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l'impasse temporelle.
pénétration II
Œdipe ! Ciné-automate du programme tragique de la Matrix ! Méca-lecteur de ta propre vie ! Toi qui attends qu’un livre soit un livre et qu’il se lise ! l'effondrement du temps n'est pas un livre, mais le support insignifiant d’une énergie inconnue capable de trouer le texte mondial du mensonge temporel !
Cette pénétration demande une grande vigilance d’attention à la puissance de l'instant. Tu ne pourras rien capter réellement de son propos si tu le lis rapidement, cursivement comme un livre parmi d’autres. Mieux vaudrait réaliser prudemment dès le départ que tu n’y comprends rien, et te laisser déconcerter par la force dont il est issu. Elles sont nécessairement trompeuses les apparences textuelles de l’objet que tu voudrais lire ici. Entends-moi : c'est par derrière ce que croit lire ta machine à comprendre que l’onde de l’imp(a)nsable attaque sa texture de contrôle automatique. L’onde de sape de ce « roman contre-fictionnel » est un insaisissable filon diamantin coupant la roche de ta pensée en croyance de lecture. Cette énergie de vision pénétrante court-circuite la machine infernale du « comprendre » qui ne veut pas et ne voudra jamais de la surprise d'être révélée maintenant en flagrant délire de te fabriquer temporel…
pénétration III
Viens Œdipe ! Regarde le futur qu’ils te préparent,
Plonge tes yeux dans la nuit des trans-humains
avides d’imposer l’empire du désir-machine, et vois !
Marche encore dans la transgression toujours,
Passons par l’impasse du monde ! Traversons !
Allons à l’Orgie des sens et du Sens-Insensé de la VISION !
Expérimentons le désir du non-dit de tous les cycles
Revisitons toutes les certitudes de la conscience-fiction humaine,
Allons là où jamais nul ne s’est aventuré, sautons le pas !
Ton Œil est le trop qui fait VOIR et ad-venir ce qui sauve – Œdipe,
Soyons les héros du Zéro pointant vers nulle compréhension !
Que grille l’illusion-tragique de la pensée-monde,
Qu’elle soit renversée dans l’Œil d’aucune volonté !
Et laissons faire ce qui est de - vous ! - L’IMP(A)NSABLE
L'imp(a)nsable est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du théâtre et du cinématographe de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l’impasse temporelle.
Titre : l’effondrement du temps, (pénétration I, II et III)
Auteur : l’imp(a)nsable
Format : 16,7 x 24 cm
Nombre de pages : 1222 pages
pour l’édition complète :
ISBN : 978-2-916492-00-1
Prix : 50 euros

L'effondrement du temps I
(pénétration I)
l’imp(a)nsable
Premier tome de la Trilogie
Quand bien même l'aurais-tu pressenti dans la nuit de ta vie, tu n'aurais pas imaginé un instant que la fulgurante accélération des événements du monde n'emportait pas tes souffles vers une nouvelle époque de l'histoire, mais vers une mutation inouïe pulvérisant tes millénaires de certitudes fossiles. Car cette chose était folle, totalement inconcevable : ce fut, ce sera, et c'est l'effondrement du temps.
Et pourtant, venu du plus profond, tu étais cet enfant asphyxié dans le labyrinthe de la tragédie de la Terre, et tu cherchais, sans savoir, à respirer un nouvel air dans la conscience cardiaque des fissures de l'espèce.
Là, au centre du CRI, le virage t'avait pris comme un homme prend sa flamme, ce fut l'alerte du pas, le franchissement du mur, ceci, déjà, n'était plus un livre. Tu tenais, tu tiens entre tes mains les premières images, les premiers mots du processus : l'impensable Odyssée de la traversée du temps ...
L'imp(a)nsable est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du cinéma de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l'impasse temporelle.
Deux autres tomes suivront ce premier acte de la Trilogie. Ils incluront le DVD de l'effondrement du temps : un jour est égal à tous les jours.
À l'heure où chacun veut se faire un nom, perdant le nôtre dans le processus, nous n'avons pu nous résoudre à nous signer dans les lettres d'une identité invraisemblable.
Auteur : l’imp(a)nsable
Format : 16,7 x 24 cm
Broché avec 6 cahiers de 16 pages couleurs
pour l’édition complète :
ISBN 10 : 2-916492-00-3
ISBN 13 : 978-2-916492-00-1
pour ce volume :
ISBN 10 : 2-916492-01-1
ISBN 13 : 978-2-916492-01-8
Prix : 28 euros

L'effondrement du temps II
(pénétration II)
l'imp(a)nsable
Deuxième tome de la Trilogie
Œdipe ! Ciné-automate du programme tragique de la Matrix ! Méca-lecteur de ta propre vie ! Toi qui attends qu’un livre soit un livre et qu’il se lise ! l'effondrement du temps n'est pas un livre, mais le support insignifiant d’une énergie inconnue capable de trouer le texte mondial du mensonge temporel !
Cette pénétration demande une grande vigilance d’attention à la puissance de l'instant. Tu ne pourras rien capter réellement de son propos si tu le lis rapidement, cursivement comme un livre parmi d’autres. Mieux vaudrait réaliser prudemment dès le départ que tu n’y comprends rien, et te laisser déconcerter par la force dont il est issu. Elles sont nécessairement trompeuses les apparences textuelles de l’objet que tu voudrais lire ici. Entends-moi : c'est par derrière ce que croit lire ta machine à comprendre que l’onde de l’imp(a)nsable attaque sa texture de contrôle automatique. L’onde de sape de ce « roman contre-fictionnel » est un insaisissable filon diamantin coupant la roche de ta pensée en croyance de lecture. Cette énergie de vision pénétrante court-circuite la machine infernale du « comprendre » qui ne veut pas et ne voudra jamais de la surprise d'être révélée maintenant en flagrant délire de te fabriquer temporel…
L'imp(a)nsable est l'auteur collectif d'un laboratoire des écritures-dés-emparées : des plasticien(ne)s, écrivains, poètes, cinéastes et philosophes ont mêlé le cri de leur métamorphose en un geste radical qui fait muter la philosophie en roman, le roman en une chirurgie sans anesthésie du théâtre et du cinématographe de la conscience, et cette cinégraphie sur papier de la tragédie humaine, en un acte poïétique qui perfore tous les genres de l’impasse temporelle.
Auteur : l'impansable
Format : 16,7 x 24
374 pages
Pour l'édition complète :
ISBN : 978-2-916492-00-1
Pour ce volume :
ISBN : 978-2-916492-20-9
Prix : 20 euros

l'effondrement du temps III
(pénétration III)
l'imp(a)nsable
Troisième tome de la Trilogie
Viens Œdipe ! Regarde le futur qu’ils te préparent,
Plonge tes yeux dans la nuit des trans-humains
avides d’imposer l’empire du désir-machine, et vois !
Marche encore dans la transgression toujours,
Passons par l’impasse du monde ! Traversons !
Allons à l’Orgie des sens et du Sens-Insensé de la VISION !
Expérimentons le désir du non-dit de tous les cycles
Revisitons toutes les certitudes de la conscience-fiction humaine,
Allons là où jamais nul ne s’est aventuré, sautons le pas !
Ton Œil est le trop qui fait VOIR et ad-venir ce qui sauve – Œdipe,
Soyons les héros du Zéro pointant vers nulle compréhension !
Que grille l’illusion-tragique de la pensée-monde,
Qu’elle soit renversée dans l’Œil d’aucune volonté !
Et laissons faire ce qui est de - vous ! - L’IMP(A)NSABLE
l'imp(a)nsable est l'auteur collectif d’un laboratoire des écritures dés-emparées. Il témoigne d’un processus expérimental de pénétration consciente du mur de mensonge temporel. Un mur d’hallucination mortelle qui produit ciné-mécaniquement de toutes pièces la soi-disant « condition temporelle » de nos vies.
Auteur : l'imp(a)nsable
Format : 16,7 X 24
448 pages
Pour l'édition complète :
ISBN : 978-2-916492-00-1
Pour ce volume :
ISBN : 978-2-916'92-51-3
Prix : 20 euros

fini(s) tu(e) ?
Aurélien Réal
expérience nUe de l'angoisse
Réponse sans retour à descartes, freud, heidegger et blanchot
Le philosophe désire toujours panser. Voilà pourquoi il se refuse à être trouvé. Même lorsqu'il panse la mort, il ne s'invite pas à méditer, à tomber dans l'accident de cette pensée. La crise serait trop insupporable, semble-t-il ! Ne se protège-t-il pas de la souffrance ? Se peut-il que le philosophe soit trop vert pour mourir ?
J'ai risqué la perte de la pensée avec la ferveur et la fièvre de l'explorateur qui pressent du connu l'inconnu pressant.
En le dés-oeuvrement des grammes, sable du langage, rets de la raison vacillante, s'ouvrir à l'expérience de la solitude - l'écrit des marges.
Las dans le siphon de l'angoisse, l'arête, le cru du gisant mis à nu - à même la blessure imp(a)nsable, gratter les croûtes de l'analyse,
plonger -
ainsi s'en est allé
(aurélien réal), cinéaste et écrivain, est membre du laboratoire de l'impansable. Au Grand Souffle, il a déjà publié l'expérience nUe et le poème L'Os d'Or. Il est également co-auteur de la trilogie de l'effondrement du temps, dont le premier tome est paru en 2006.
Auteur : (aurélien réal)
Format : 22 x 15 cm
ISBN : 978-2-916492-49-0
Prix : 12,80

L'expérience nUe
Notes d'incinération 1
(aurélien réal)
l'expérience qui contredit Artaud, Bataille, Bernard Noël...
Selon un rapport officiel du gouvernement britannique (daté de janvier 2006), la Terre se réchauffe à un rythme « insoutenable ». Que faire face à cette pollution planétaire lorsqu'il n'y a plus nulle part où aller ? Dans un appartement de la banlieue parisienne, un homme hypersensible asphyxie sous la brûlure des gaz d'un incinérateur.
C'est sans doute la première fois qu'un écrivain d'avant-garde a porté son courage d'homme aussi loin dans le coeur du géocide en cours.
Aux confins d'une asphyxie qui va jusqu'à faire craquer les structures de la langue ordinaire, cette expérience d'écriture inouïe apporte une clé lumineuse dans l'impasse apparente de notre espèce. Et si nos corps étaient conduits à vivre les prémisses d'une véritable mutation évolutive ?
aurélien réal, cinéaste et écrivain, fait partie du collectif l'imp(a)nsable. Il est co-auteur de l'effondrement du temps aux éditions Le Grand Souffle.
Lire sur notre site l'entretien avec aurélien réal à propos de l'expérience nUe, (onglet : communication ; rubrique : interviews d'auteurs).
Auteur : (aurélien réal)
Collection: l’imp(a)nsable
Format : 16,5 x 21 cm, 173 pages
Broché
ISBN 10 : 2-916492-04-6
ISBN 13 : 978-2-916492-04-9
Prix : 14,40 euros