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La collection Cri urgent s'est imposée à nous après la publication de la lettre anonyme de Guersande : avant de partir, ultime message d'une adolescente de 16 ans.

Dans un monde collectivement menacé de tous les périls, où l'individu est réduit à une matière première, la vie à une exploitation industrielle de masse, la parole à un bavardage continuel ...

Que reste-t-il à un homme, à une femme, quand, au sein de leur existence la plus quotidienne, ils sont contraints à l'impasse ?

Le Grand Souffle ouvre ici un espace concret pour réapprendre à crier

Cri urgent : une actualité du dedans.

Après la publication de l'effondrement du temps (pénétration I), l'imp(a)nsable ouvre à quelques pionniers un laboratoire permanent des écritures dés-emparées.

Un jour, ne plus se reconnaître dans aucune contrée du langage. Respirer, crier, créer ? quoi ? comment ? où ?

Mur, mutation, franchissement des barrières du son et de l'image par le souffle. Écriture du contact, accélération des températures du cri, l'aventure d'une autre rigueur.

La vie, c'est la vitesse du vide.

Récits

Des textes courts pour prendre feu

Cette collection se place sous le signe, dirait Georges Bataille, de « l'autorité souveraine de l'expérience », où l'expérience se donne, dans le vivant et l'écriture, en tant que déflagration.

D'où la référence à ce mot-image de Rimbaud, dans le vers : « les flueurs d'astres lactés » pour dire la queue en feu des comètes qui, parfois, percent le regard, ouvrent une brèche dans la perception ordinaire.

Ces textes sont la tentative, dans les divers champs de l'expérience humaine, de provoquer une science du cri, un art imprévisible et imposé du choc.

Philosophie

La collection La contrée veut dire les convulsions en tous sens du « tournant » auquel le rythme de nos souffles assigne aujourd'hui la « philosophie » é-mue au temps de sa détresse.

Tous les gestes de faille participent à nos yeux de cette recherche vitale d'une reprise d'air. Tous ensemble azi-mutés, ils sont le processus nécessaire de la mutation immense. Positivement ou par la négative, tous les « pour » et les « contre » creusent peut-être le nouveau puits en croyant flamber de leurs derniers souffles.

Aussi bien, certains livres méconnus ou épuisés pourront-ils trouver place sur cette embarcation éditoriale de transit, pourvu qu'ils intensifient les températures du brasier sur lequel, de toute autre façon, la vie cherche hardiment l'inéluctable nouveauté de son cours.

Romans

Nous sommes hantés par la liberté. Cet appel nous convoque à travers toutes les situations de nos existences, même à notre insu. Nous l'éprouvons à différents degrés, selon divers paysages.

La littérature nous a offert de nombreuses images de l'Orient. Comment se joue, aujourd'hui, à partir d'une culture raffinée du plaisir, la sortie d'un conditionnement social, moral, religieux jadis très marqué ? Par l'acte transgressif de parler ! C'est cette tension pour une délivrance, une autre évasion, dont témoignent, chacun à leur manière, les écrivains engagés dans l'exploration de leur Orient intime.

Le voyage ici consiste à traverser l'imaginaire, jusqu'à toucher au creux de notre propre histoire, la même confrontation, la même aspiration.

Contre la littérature, remonter en profondeur le cours intérieur de la littérature jusqu' à sa source intime, retrouver l'émerveillement, écrire le monde comme relation et non comme expérience : non pas une littérature contraire mais le contraire de la littérature.

Face à l'impasse nationale et internationale du jeu politique actuel, la collection poélitis entend déployer un nouveau champ d'approches et d'interpellations du politique en donnant la parole à des auteurs reflétant l'éventail le plus large des sensibilités politiques alternatives.

Le ton sera volontiers celui du pamphlet, du courroux, du contre-pied ou de l'humour. L'intention est en fait d'ouvrir de nouveaux horizons, de découvrir la dimension perpétuellement subversive du réel pour revisiter autrement la question du politique.

Lettres au monde intervient dans une société où plus personne ne semble responsable de rien et n'écoute plus personne.

Qui veut donner sa voix ?

Questionner cette cacophonie, interpeller des institutions, des professions, des acteurs de la vie publique, provoquer l'ouverture de l'intelligence.

C'est le moment, c'est le lieu.

Adresser sa parole au champ collectif n'est-ce pas répondre de soi devant sa propre vie ?

“Si vous pensez que pour aller mieux le monde a besoin de nouveaux chefs, de révolutions, de nouveaux messies, de nouveaux prophètes, c’est qu’on ne vous a pas bien dit que pour aller mieux il avait d’abord besoin de vous” René de Lassus

Depuis Les Essais de Montaigne, somme de considérations, tant philosophiques que quotidiennes, sur l’Homme, le Moi et le Monde, ce mode d’écriture et de réflexion s’est étendu à tous les domaines de la pensée.

Les essais réédités de Michel Random Le Grand Jeu et d’André Rolland de Renéville Rimbaud le Voyant et L’Expérience poétique posent les fondements du Grand Souffle, si ce n’est en termes de filiation littéraire, du moins comme résonance essentielle à l’acte de Voir, qui perfore et pénètre l’écran du « je pense ».

Les essais suivants oscillent, pour la plupart, entre une recherche proprement philosophique et la pénétration d’un autre regard dans ce qui fait l’impasse tragique de notre espèce mentale –  jusqu’à L’expérience nUe…  

L’art du conflit : dans un monde de plus en plus clos où s’abolit la rencontre, où chaque individu, parti, idéologie se cache, l’air de rien, derrière sa mission et sa guerre larvée avec les autres chapelles, seule la pratique délibérée du conflit créateur peut nous élever l’un par l’autre dans l’art de la bonne discorde. Parallèlement à ses collections et autour de thèmes politiques, philosophiques et littéraires, les revues du Grand Souffle, dont la première publiée est La Sœur de l’Ange, symbolisent concrètement cette initiative « de salut public ».

En Occident, la dimension initiale de l’acte théâtral est la tragédie, au sens rigoureux d’une confrontation entre l’humain et le divin, autrement dit : entre l’immanence et la transcendance. Après Eschyle et Sophocle, dès Euripide, le geste tragique s’affaisse jusqu’à devenir la scène des seules passions humaines (d’une envergure grandiose chez Shakespeare ou Racine) puis s’estompe dans un « art dramatique » dont Artaud dénonce la vanité psychologique à l’image d’un « suicide où le monde glisse sans s’en apercevoir » : nous y sommes…

Les deux pièces publiées au Grand Souffle peuvent se voir comme les deux extrémités d’un arc où vibre l’imp(a)nsable de la tragédie humaine : de la Nuit annoncée dans l’Œdipe de Sophocle, telle que la transmet Hölderlin à notre modernité, au Trou d’aurélien réal qui convoque l’édifice du savoir humain à sa faillite intégrale, c’est la tragédie de la pensée elle-même que nous recevons et l’inconnu qui l’assaille…

 Qu’est-ce que la tragédie d’être humain et par quoi s’opère sa transmutation, tel est notre fait.

Des romans de facture classique qui manifestent un cri, qu’il soit de révolte (Laissez-moi parler !) ou de beauté (Un printemps d’éternité)

Des romans qui touchent à l’étrange (Anaérobiose, Composition de l’atmosphère)

Des romans qui opèrent une révolution de l’écriture (Fait divers, description d’un messie)

Des romans dont l’intention ne dit pas son nom (Le son de la mer)

Ainsi se tisse et se défait l’histoire de nos histoires…

Les mots, perles du vide…